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lundi 8 février 2016

L’ennemi déguisé

Presque tous les malheurs de la vie viennent des idées que nous avons sur ce qui nous arrive.
Certaines personnes ont une peur bleue de voyager en avion ; d’autre sont terrorisées par les requins ou encore par la foudre, mais le plus drôle dans tout ça, c’est que n’importe lequel d’entre nous est au moins 50.000 fois plus susceptible  d’être frappé par le cancer que par la foudre au cours de son existence, mieux encore, les personnes obèses ont presque un 1.000.000 de fois plus de risque de mourir prématurément de leur excès de poids que d’un accident d’avions…



  Je ne vais pas vous embrouiller avec les statistiques concernant cette menace car l'esprit humain n'est pas conçu pour saisir l'ampleur de la  tragédie grâce à des chiffres, en revanche, je vous invite à examiner les causes responsable du développement de cette maladies.

  En éliminant les infections, les facteurs héréditaires, la pollution et les expositions aux rayons, c'est à dire les causes qui échappent vraiment à notre contrôle autant qu'individu, vous noterez que plus des deux tiers des cancers sont plutôt reliés à nos habitudes de vie: alcool, drogue, obésité et manque de sport mais surtout l’alimentation déficiente (30%) et le tabac (30%).


  Un exemple sera le bienvenu pour comprendre l’influence majeur des habitudes alimentaire dans le  développement du cancer. Prenant l’exemple du cancer du sein :
Beaucoup d'auteurs ont insisté sur l'importance des hormones, en particulier les œstrogènes. 70 % des cancers du sein sont au départ hormonodépendants, ce qui signifie que les cellules malignes ont des récepteurs pour les œstrogènes. Ceux-ci favorisant la croissance rapide de la tumeur et peuvent expliquer la résistance de certaines tumeurs aux divers traitements. L'action stimulante des œstrogènes sur les cellules malignes est parfois si forte que ni la radiothérapie, ni la chimiothérapie ne parviennent à éradiquer ces cancers rebelles. Pour juguler le danger des œstrogènes, on a recours à des médicaments antihormonaux, à l'ablation des ovaires, voire des surrénales.
Cependant, si les œstrogènes ont un rôle aggravant, on ne croit pas qu'ils puissent provoquer les transformations malignes initiales. Pour élucider l'origine de ce cancer, on se tourne vers l'alimentation et on accuse principalement les viandes cuites et certaines graisses saturées.
Le cas des Japonaises est fort instructif à cet égard. Il n'existe pas d'élevage de bétail au Japon, si bien que les Japonaises consommaient autrefois très peu de viandes et de graisses saturées. Les protéines et les lipides animaux étaient fournis par le poisson. Le cancer du sein était exceptionnel. Après la Seconde Guerre mondiale, deux constatations ont été faites :
* Certaines Japonaises ont émigré à Hawaï ou aux États-Unis et ont adopté le mode nutritionnel américain. Leurs descendantes ont présenté des cancers du sein aussi souvent que les Américaines.
* Au Japon même, certains aliments occidentaux ont été adoptés. La quantité de graisses absorbée chaque jour par un individu s’est accrue et le nombre de cancers du sein a augmenté de 30 %.
Ces données écartent une responsabilité des œstrogènes à la phase initiale du cancer et prouve que l'alimentation moderne est le vrai coupable.
Donc en changeant notre mode de vie et nos habitudes alimentaires nous aurons une vie meilleure mais quelles sont les bonnes habitudes ? Les bons aliments ? Ces questions seront traitées dans les articles à venir.

Bibliographie :
                           L'alimentation ou la troisième médecine (5ème édition refondue et augmentée)

                           Les aliments contre le cancer

Rédigé par: H.Samir 

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